Quand les préocupations se confrontent [Pv: Adrian & Carly]

Le réveil fut difficile pour Adrian ce matin, en effet, il avait passé la nuit dans la salle commune à réviser, il n'avait pas réussi a trouver le sommeil pour une raison qu'il ignore. Enfin bref, il descendit a la grande salle pour prendre son petit déjeuner, son hiboux lui amena son courrier, mais il ne prit même pas la peine de les regarder, il se contenta juste de les prendre et il remonta dans sa salle commune. Il envoya un message a Carly pour lui dire qu'il sera a la bibliothèque si jamais elle le cherchait, elle lui répondit qu'elle voulait venir avec lui. Alors Adrien attendit sa bien aimée dans la salle commune des Serdaigles, il était assis juste devant le cheminé qui était éteinte cette fois, puis enfin quelques minutes plus tard elle arriva, Adrian l'embrasse tendrement avant de lui prendre la main. Ils marchèrent dans les couloirs de Poudlard en direction de la bibliothèque, mais sur le chemin, Adrian nota le comportement bizarre de certain élève, en effet, il avait l'air effrayé et certain était triste, mince alors quelqu'un est mort ? Bref, ils arrivèrent enfin à la bibliothèque et ils prirent place, le jeune Serdaigle en profita pour prendre le courrier qu'il avait reçu ce matin mais qu'il n'a pas pu lire, il y avait une lettre de sa mère, son magasine sur le quidditch et la gazette, et c'est alors qu'il eu comme un blocage, en effet sur la gazette du sorcier était écrit en gros " Le ministre est mort", c'est alors que le jeune Serdaigle commença a lire l'article, il était bouche bée.

- Carly regarde ça !

Adrian tendit la gazette a sa bien aimée qui fut tout aussi choqué que lui. Soudain le sentiment que les autres élèves avaient dans les couloirs commençaient a se faire sentir auprès des deux jeunes serdaigle. La dernière fois que se sentiment était présent c'était pour le retour de Voldemort, il y a de ça quelques années déjà. Bref, Adrian reprit ses révisions bien que la mort du ministre était toujours dans sa tête. Quelques minutes plus tard Edoli entra dans la bibliothèque mais notre jeune Serdaigle ne l'avait pas remarqué, enfin pour tout dire il n'avait même pas remarqué que Carly était partit chercher un livre et qu'il était tout seul. Il était dans son monde mais il fut vite libéré par le bruit des livres de Edoli qui percutèrent la table.

- Hein quoi ?... Ah Salut !

- CHUT !!!

- Pardon madame...

Adrian adressa un sourire forcé avant de regarder Edoli qui semblait intrigué, elle demanda alors ce qui se passait ici, elle voulait certainement parler du comportement bizarre de certains élèves, ce qui voulait dire qu'elle n'était pas au courant de la mort du ministre. Alors Adrien prit sa Gazette et la posa sous le nez de sa meilleure amie avant de dire.

- Voit par toi même !... Choquant pas vrai ? Il a été assassiné hier soir a son domicile...

Adrian voyait sur le visage de Edoli l'inquiétude. Elle avait maintenant les mêmes traits d'inquiétudes que les autres élèves de Poudlard. Il est vrai que la nouvelle est plus que choquante, surtout quand on sait que le ministre est généralement surprotégé, et c'est alors qu'une pensée traversa l'esprit de Adrian, tr si le tueur venait a Poudlard ? Enfin vous connaissez Adrian, il est du genre a en faire tout un plat.

- Franchement sa me rassure pas du tout a moi...

Carly s’étira de tout son long, comme un chat. Manquait plus que le ronronnement et le tableau serait complet. Un fin sourire un rien moqueur éclaira son visage un instant à cette pensée, avant qu’elle ne se lève d’un coup. Et oui, elle savait que son Adrian l’attendait sûrement dans la salle commune, comme tous les jours. Elle était bien contente que leur relation aille beaucoup mieux que le jour de la rentrée, et avant.
Une fois vêtue dans les couleurs de sa maison, elle sorti des dortoirs et sauta pratiquement au cou de son chéri qui avait une tête d’endormi. Le pauvre, il avait dû encore veiller cette nuit !

- Tu sais que la nuit c’est fait pour dormir, mon amour.

La jeune femme lui sourit tendrement après le long baiser qu’ils échangèrent, avant de rejoindre la bibliothèque. Ce que les autres élèves avaient l’air bizarre ! Carly fronça les sourcils, le long du chemin qui les menait tous les deux à la salle des livres précieux où ils trouvèrent rapidement une place. Adrian parti dans la lecture de son courrier personnel tandis que Carly posait son sac sur une des chaises à leurs côtés après y avoir sorti parchemins et nécessaire d’écriture. Et oui, malgré le fait qu’il y avait quelque chose de changé dans l’atmosphère, la Serdaigle, elle, pensait aux premières révisions de l’année. C’est alors qu’elle commençait à se lever pour aller chercher un livre, qu’Adrian l’interpella. Elle se pencha alors au-dessus de la gazette qu’il lui montrait. Elle écarquilla les yeux, un rien effarée.

- Par Merlin !

Elle comprenait maintenant les raisons pour lesquelles les autres avaient une tête étrange ! Tout cela ne présageait rien de bon pour Poudlard. Carly lu quelques secondes l’article, avant de déposer la gazette sur la table et partir chercher ce fameux livre dont elle avait besoin.
La Serdaigle feuilletait un bouquin, non loin de la table où ils étaient installés, quand elle entendit une voix féminine qui s’adressait à son chéri. Elle fit un pas de côté pour apercevoir que c’était Edoli, une Gryffondor qu’elle n’avait vu que de loin. Une amie d’Adrian. Carly les observa un moment et sourit quand son chéri se fit interpeller par la bibliothécaire pour avoir parlé haut, surpris par la rouge et or. Elle repartit donc à la quête de son livre. Celui qu’elle avait choisi n’était pas le bon. Enfin, elle le trouva et revint près de la table. Elle se posa à côté d’Adrian, bien entendu, et salua Edoli.

- Bonjour.

Carly regarda la Gryffondor lire la gazette. Elle semblait aussi interloquée qu’eux. Mais y avait de quoi aussi ! Elle se tourna alors vers son chéri qui venait de faire part de son inquiétude.

- Tu n’es pas le seul, mon cœur. Mais je ne pense pas que l’on craigne quelque chose ici. Poudlard est bien protégé. Puis… ça c’est passé où déjà ?

La Serdaigle tendit alors le cou pour lire la Gazette, à l’envers bien entendu, voir où le meurtre avait eu lieu. Constatant que c’était loin du château, tout de même, Carly haussa les épaules et ni plus ni moins inquiète elle ouvrit son livre, en jetant un rapide petit coup d’œil à la pile de bouquins que la rouge et or venait d’emmener. En voilà une qui prenait ses révisions plus aux sérieux que les deux Serdaigles réunis !