Assis sur le rambarde (PV Kathleen Kirte)

Il était 22h et Mallo n'avait pas du tout envie d'aller se coucher, de retrouver un lit froid. Le jeune homme contemplait la lune pleine et se demandait ce que ses parents pouvait etre en train de faire. son frere avait dix et était particulièrement impatient de pouvoir entrer a Poudlard l'année d'aprés.
Le petite bise faisait voleter ses cheveux en bataille. Vetu d'un t-shirt noir avec une rose rouge et d'un jean noir, le jeune homme n'avait nullement froid.

-Rien de telle que de retrouver seul pour profiter d'un clair de lune...

Mallory respira a plein poumons cet air pur et semblait apaisé. Il avait le regard fixé sur les eoiles cherchant les constellations.

-Franchement certains trouve que l'astronomie est ridicule mais c'est bien plus passionant que ce que l'on peut croire. Pourquoi ne pas faire un tour de balai...non...

Le jeune homme s'allongea sur la rambarde le regard fixé vers le ciel.

Kathleen était de corvée ce soir, elle devait faire la ronde rituelle dans le secteur de la Tour d'Astronomie, non pas que ce secteur lui plaise moins qu'un autre. En fait, Kathleen avait horreur de faire des rondes. Kathleen avait besoin de beaucoup d'heures de sommeil et elle était irritable quand elle n'avait pas assez dormi. Mais généralement, elle parvenait assez bien à contrôler son irritabilité en présence de tiers. elle pouvait donc se féliciter de son aptitude à se comporter correctement en public. Elle en était là de ses réflexions quand elle aperçut un élève assis sur la rambarde de la tour, alors que l'heure du coucher était passée depuis un long moment. mais Kathleen décida de ne pas accabler l'élève et plutôt de lui parler. Il n'avait pas l'air d'un garçon mal intentionné et il avait peut-être des soucis. Kathleen jugea qu'il devait avoir le droit de s'exprimer comme un autre, et elle savait qu'il avait de la chance avec elle, car elle était tolérante. Le seul prof qui l'était davantage à Poudlard était le professeur Slughorn. Elle se plaça à-côté de l'élève, et posa une main sur son épaule afin d'éviter de le surprendre et qu'il ne glisse.

"Belle nuit pour admirer les étoiles !"

Le jeune élève se retourna vers Kathleen au moment où celle-ci lui adressa la parole. Un instant, il eut l'air surpris de la voir, mais Kathleen pensa qu'il était surtout surpris de ne pas se faire gronder pour sa situation. il était en dehors des dortoirs et l'heure du coucher était largement passée. Mais son regard se détendit soudain et il lui répondit tout à fait normalement comme s'il ne savait pas qu'il était en infraction par rapport au règlement de Poudlard. Kathleen en fut très surprise, mais elle se garda bien de le lui dire, respectant ce dont elle s'était promis, c'est-à-dire avoir toutes les données avant de sévir. Il lui demanda alors ce qu'elle faisait là en émettant une hypothèse sur le sujet.

"Je suis responsable de la ronde dans ce secteur, jeune homme. Je suis là pour punir les élèves qui font ce que tu fais, autrement dit sortir des dortoirs hors du temps autorisé. Pourquoi es-tu ici à une telle heure, dis-moi ? Tu sembles avoir de bien tristes pensées."

Le ton du prof changea, alors Mallory pensa que cette fois il aller y passer. En même temps être en dehors des dortoirs à une heure si tardive ne pourrait lui apporter que des ennuis. Il savait donc qu'il était en tord et était prêt a accepter sa punition . Le jeune homme baissa la tête et ne dit plus rien quand la prof répondit à sa question.

"Je suis responsable de la ronde dans ce secteur, jeune homme. Je suis là pour punir les élèves qui font ce que tu fais, autrement dit sortir des dortoirs hors du temps autorisé. Pourquoi es-tu ici à une telle heure, dis-moi ? Tu sembles avoir de bien tristes pensées."

Effectivement la prof avait perçu son mal être mais il pensa qu'il ne devait rien dire. Mallory se redressa et regarda la prof dans la pénombre.[/i]
Je suis en tord et je suis prêt a accepter ma punition...

Tel un prisonnier il baissa la tête pour attendre sa sanction puis il rajouta.

Désolé de vous avoir importuné dans votre ronde. Je suppose que je vais avoir une convocation dans votre bureau pour recevoir ma sanction...

Mallory ne voulait rien dire su le mauvais pressentiment qu'il avait a propos d'un malheur qui allait se dérouler dans sa famille. Le jeune homme lui fit un sourire triste. Le jaune et noir avait oublié son rôle de préfet et n'avait pas eu le tact de lui dire qu'il faisait aussi sa ronde nocturne.

Je retourne dans mon dortoir et encore désolé de voir avoir dérangé.
Mallory passa à coté de la prof tête basse. La prof allait elle vouloir savoir ce qui rendait triste le garçon?

Kathleen n'avait jamais été sévère avec quelqu'un qui lui donnait l'impression de souffrir comme ce jeune homme. Par contre, elle n'acceptait jamais que cette personne ne lui explique pas pourquoi elle se sentait dans un tel état. En effet, elle acceptait que quelqu'un ait des difficultés à rester couchée parce qu'elle ne se sentait pas bien, mais elle ne pouvait tolérer de partir sans aider cette personne. Elle décida donc d'en savoir un peu plus sur ce qui tourmentait le garçon.

Néanmoins, avant qu'elle n'ait pu lui poser la moindre question, le jeune homme s'était levé et se dirigeait vers la sortie de la tour en s'excusant d'avoir perturbé la jeune professeur dans sa ronde et en déclarant qu'il accepterait n'importe quelle punition qu'elle jugerait bon de lui donner. Néanmoins, Kathleen n'avait pas l'intention de punir le jeune Poufsouffle sans une excellente raison. Elle décida de l'empêcher de partir.

"Attendez, jeune homme. J'aimerais savoir ce qui vous perturbe avant que vous rejoigniez vos condisciples. Préférez-vous que nous bavardions ici ou dans mon bureau ?"

le jeune homme était passé devant sa prof et il savait qu'elle allait l'arreter. Au moment ou il posa sa main sur la poignée de la porte la voix alerte de Mme Kirte retentit.

"Attendez, jeune homme. J'aimerais savoir ce qui vous perturbe avant que vous rejoigniez vos condisciples. Préférez-vous que nous bavardions ici ou dans mon bureau ?"

Le jeune homme fut comme stupefixer. Quelqu'un voulait-il vraiment entendre de simple supposition qui se reveleraient peut etre totalement fausse. Cela le surprenait car d'habitude il ne parlait qu'a son petit frère, qui le considérait comme son idole et qui l'écoutait tout le temps attentivement.
Mallory se tourna alors vers le de DCFM et la regarda:


Vous savez madame je ne veux pas vous importuner avec mes problèmes, vous devez surement deja en avoir comme tout le monde donc je ne veux pas vous ajouter les miens...et puis je crois que je doit aller me coucher, car je n'ai rien a faire ici a cette heure ci

Il lui adressa un sourire taquin, chose qu'il avait l'habitude de faire a ses amis. Il semble que ce sourire lui avait échappé, alors il adressa un signe de tête a son prof...

La jeune prof ne fut absolument pas dupe quand le jeune homme prétendit que ses problèmes ne pouvaient pas l'intéresser, ni quand il déclara généreusement qu'il ne voulait pas l'ennuyer avec tous ses soucis. Elle ne douta pas que c'était en réalité un appel au secours et que ce jeune homme avait tout particulièrement besoin d'être écouté. La jeune femme était décidée à s'occuper de ce garçon. Lorsqu'il lui adressa un sourire qu'elle trouva fort complice pour quelque chose venant d'un élève et adressé à un professeur, elle comprit que sa décision était la bonne et qu'il n'était pas question de renoncer. C'est pourquoi elle décida qu'il lui parlerait coûte que coûte avant de monter se coucher, Kathleen ferait tout pour cela.

"Ca ne me dérange nullement puisque je vous le demande. Cela vous ennuie-t-il à ce point de me répondre, jeune homme ?"

La détermination se voyait sur le visage du prof et Mallory ne savait pas s'il devait ou non dire ce qu'il avait sur le cœur. après tout on pourrait le prendre pour un fou ou dire qu'il s'inquiétait pour rien mais Mallory savait qu'a chaque fois qu'il avait un mauvais pressentiment cela se révélait effectué a chaque fois.

*Alors je lui dis ou pas...*

Mallory baissa la tête il n'arrivait pas a passer le seuil de la porte comme si un mur invisible le bloquait. Il croisa le regard de son prof qui lui avait dit


"Ca ne me dérange nullement puisque je vous le demande. Cela vous ennuie-t-il à ce point de me répondre, jeune homme ?"

-Non du tout mais je pense que vous allez me prendre pour un fou qu'il faut interner plutot que pour un élève ayant des problèmes...


Il lui adressa cette fois un sourire plus triste... voyant que celle-ci l'incitait a parler..


Pour tout vous dire, j'ai un mauvais, trés mauvais pressentiment au sujet de mon père...Vous allez surement me répondre qu'a mon age on a tous des passe ou tout va bien et ou tout va mal, mais je vous répondrais que ce n'est pas ça parce que réellement je sens que quelque chose va se dérouler et que mon père sera en danger...

Mallory baissa la tête ne voulant croiser le regard de son prof...

Kathleen sentait qu'elle gagnait du terrain sur les confidences de Mallory. Il avait l'air d'hésiter profondément sur la conduite à tenir alors que quelques instants auparavant, il avait l'air convaincu que c'était une mauvaise idée. Il sembla de plus en plus prêt à se laisser aller à des confidences et Kathleen resta immobile et attentive à attendre que le jeune homme se décide à parler. Elle continuerait à attendre afin de ne pas le brusquer jusqu'à ce qu'il s'exprime. Il finit par reconnaître qu'il avait des choses à dire, mais prétendit que la jeune professeur allait le prendre pour quelqu'un de fou. Kathleen savait que ce n'était pas le cas, mais elle le laissa poursuivre sans l'inciter. Il lui avoua alors qu'il craignait pour son père et qu'il avait un pressentiment négatif. Mais il sembla exprimer sa crainte de la non compréhension de la jeune prof.

"Je ne pense pas que tu sois fou. Tu sais, la magie est inhérente à nous et par conséquent, les pressentiments qui nous sont personnels, particulièrement ceux qui sont liés à nos proches. Tu dois te faire confiance, c'est le plus important. Pour ton père, je pourrais me renseigner, si tu le souhaites, qu'en dis-tu ?"

La prof venait de l'écouter mais qu'allait elle penser de lui...surement qu'il était fou puis une fois son recit finit la prof dit...

"Je ne pense pas que tu sois fou. Tu sais, la magie est inhérente à nous et par conséquent, les pressentiments qui nous sont personnels, particulièrement ceux qui sont liés à nos proches. Tu dois te faire confiance, c'est le plus important. Pour ton père, je pourrais me renseigner, si tu le souhaites, qu'en dis-tu ?"

Le jeune homme ne comprit pas tout a fait ces paroles.

Me faire confiance? Ce n'est pas a moi que je dois faire confiance. De toute façon mon père mourra de la main de personne malhonnête un jour ou l'autre et personne ne pourra rien y faire...

Son optimisme était au plus bas mais il savait qu'il avait raison.

Je n'ai aucune faculté de prédiction mais je sais que ce que je viens de dire se déroulera tot ou tard. Vous pourrez toujours renseigner vous ne saurez rien pour le moment car tout est calme. Le malheur viendra comme un coup de tonnerre en plein ciel bleu et je et personne ne pourra rien y faire c'est tout...

Mallory s'agaçait contre l'injustice de son monde et face a l'incapacité des autres et de la sienne a ne rien pouvoir faire...Il aurait voulut tout casser mais se retint. Il aurait voulut se jeter par dessus la rambarde de la tour plutot que d'avoir ces pressentiment malsain...Pourquoi c'était à lui qu'il se devait de les ressentir...

Il n'y a rien à faire...cependant on ne s'attendra pas a ce que ce soit ces personne mysterieuses qui tue non, ce sera un complot...

Kathleen comprit que, du point de vue du jeune homme, ses propos paraissaient sibyllins. Elle avait essayé d'être rassurante et convaincante, mais elle savait parfaitement qu'il était difficile d'exprimer réellement les choses qui étaient importantes pour quelqu'un, en particulier quand il s'agissait d'un jeune homme. Il déclara que quoi qu'il croie, son père mourrait d'une façon malhonnête. Cette conviction ébranla la jeune sorcière qui se disait que le pauvre garçon n'avait pas une vie facile. Elle était persuadé qu'il avait la faculté d'avoir des intuitions qui pourraient le guider vers la vérité, mais en ce cas, son père était perdu et il ne le reverrait peut-être jamais. Kathleen comprenait la tristesse du jeune homme, mais elle s'intéressa à ce qu'il mentionna comme un complot. Elle fronça les sourcils.

"Un complot ? Tu peux m'en dire plus ? Quel genre de complot ?"

Kathleen pouvait sentir la détresse du garçon et, dans son comportement de professeur, elle ne pouvait pas se permettre de continuer de l'interroger. Il était visible que ce sujet le rendait malade et la jeune femme aurait préféré mourir que d'être la cause du malaise de quelqu'un. Elle décida finalement que le moment était venu de laisser le jeune homme se reposer, mais elle ne aurait le coeur net et pour le moment, il fallait qu'elle ait plus d'informations sur sa famille. Elle décida qu'elle ne pouvait le laisser, néanmoins, retourner à sa Salle Commune. C'eut été dangereux et irresponsable compte tenu de ce qu'elle avait observé. La jeune femme décida donc de s'en tenir à ses projets de chercher à en savoir plus sur le père du garçon, mais de conduire d'abord celui-ci à l'infirmerie afin qu'il y passe des tests et qu'on le soigne s'il en avait besoin.

"Tu n'as pas l'air bien ! Je pense que ça doit te mettre à mal de parler de tout ça, n'en parlons plus. Je vais te conduire à l'infirmerie et je souhaiterais que tu y restes cette nuit, car tu as l'air un peu pâle. Quel est ton nom, jeune homme ?"

Le jeune homme refusa fermement mais poliment de se rendre à l'infirmerie, arguant que son état n'était qu'un malaise du à ce dont ils parlaient. Il se reprocha même d'avoir été là à cette heure-là et éprouva le besoin d'aller se coucher, ce que comprenait assez facilement l'enseignante, mais sa personnalité l'incitait à refuser de laisser ce jeune homme repartir seul. Il avança vers la porte et déclara qu'il allait rentrer seul à la Salle Commune. Kathleen s'avança vers le jeune homme et l'interrompit en mettant une main sur son épaule.

"Une minute, mon garçon ! Je veux bien que tu n'ailles pas à l'infirmerie, puisqu'il semble que tu aies l'habitude de cet état mais je souhaite tout de même que tu m'accompagnes à mon bureau. J'ai une formation de guérisseuse, je ne peux donc pas décemment te laisser partir. Je te demande donc de me suivre."